Melzi, Faraoun et Ould Kaddour bientôt devant la justice : retour des dossiers lourds de corruption - DIA
63749
post-template-default,single,single-post,postid-63749,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Melzi, Faraoun et Ould Kaddour bientôt devant la justice : retour des dossiers lourds de corruption

DIA-08 août 2021: La rentrée sociale en Algérie sera marquée par le retour des dossiers lourds de corruption. Trois responsables à la tête de secteurs juteux et stratégiques comparaitront dès la semaine prochaine devant la justice.

Le premier à comparaitre est Hamid Melzi en sa qualité d’ancien directeur général de l’Etablissement public Sahel qui gère la résidence d’Etat de Club des pins et aussi en sa qualité de P-DG de la Société d’investissements hôteliers (SIH).

Il est reproché à Melzi la collecte d’informations, de nature à porter atteinte à l’économie et à la défense nationales, au profit d’une puissance étrangère et détentions de munitions. Il était l’homme fort du Pouvoir au temps de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. A l’évidence, des têtes vont tomber à l’occasion de son procès.

Il en est de même pour l’ancienne ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Imen Houda Faraoun. La ministre est accusée d’accorder des privilèges à des tierces personnes dans l’octroi de plusieurs marchés, sachant que le secteur draine beaucoup d’argent.

Le procès de l’ancien P-DG de Sonatrach, extradé la semaine dernière en Algérie, promet aussi des révélations. Plusieurs hauts cadres pourraient être trainés par Ould Kaddour qui gérait Sonatrach à sa guise et sans aucun contrôle.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    9 août 2021 9:59

    Tant que le système de gouvernance tient son existence de la rente pétrolière , les affaires de corruption ou de détournement ne verront jamais le bout du tunnel. Ce fut ainsi l’Autoroute Est-Ouest, Sonatrach 1, 2 puis 3, Khalifa Bank 1 et 2 et maintenant les cas melzi, ould kaddour et feraoun…
    Les affaires de corruption se succèdent en Algérie sous le regard d’une population blasée qui n’ignore rien des forfaitures de ceux qui commandent au pays. Litanie des scandales, des procès préfabriqués pour tenter le solde de tous comptes d’une gestion proprement flibustière. Ce que la justice spectacle fait mine de juger n’est qu’une partie – celle que l’on ne peut masquer – de l’océan de rapine sur lequel vogue ce régime.
    Le cumul des dessous de table et autres commissions versés à chaque contrat de réalisation d’infrastructure donne le vertige, dans une situation où tous les marchés sont systématiquement surévalués, parfois à des niveaux absurdes . Malheureusement tous ces dérapages n’aboutissent jamais entre les mains de la justice , puisque le premier responsable du pays , intronisé en 1999 en avait fait une culture . Tout citoyen algérien s’est posé la question sur l’évaporation de 1500 milliards de Dollars en vingt ans d’exercice.
    La justice algérienne, ou ce qui en tient lieu, montrant peu d’enthousiasme à se saisir de ce type de dossier.et aujourd’hui , on nous promet un traitement de certains dossiers chauds largement médiatisés .
    Chiche qu’on nous mediatise en direct le déroulement de ces procès.

Envoyer un commentaire

0Shares