Sans eau depuis une semaine, les habitants de l’AADL-Sebbala ferment la route

DIA-07 septembre 2022: Les habitants de la cité AADL Sebbala (1839 logements) à El Achour (Draria) ont été contraints de fermer, ce mardi, la route menant vers Saoula et Tixeraine afin d’exprimer leur ras-le-bol à cause d’une coupure d’eau qui dure depuis une semaine.

En effet, depuis vendredi dernier les robinets à la cité AADL Sebbala sont à sec. Les habitants de cette cité ont réclamé à plusieurs reprises auprès du bureau de gestion (Gest-Immo) de la cité et auprès de la SEAAL. Au lieu de leur fournir des explications et de les rassurer quant à l’alimentation en eau potable, les responsables de l’AADL et de la SEAAL se sont dérobés et s’accusent mutuellement sur la situation intenable que vivent les habitants de cette cité.

Pendant ce temps, les habitant de la cité soufrent du manque d’eau en cette période estivale marquée par des températures très élevées, ce qui imaginer leur calvaire. Devant cette situation de blocage, les habitants de la cité AADL sont sortis dans la rue pour bloquer la circulation automobile, sachant qu’ils ont fait preuve de civisme dans la mesure où ils se sont excusés auprès des automobilistes et leur ont signifié que c’était l’unique moyen pour exercer la pression sur les autorités locales et attirer leur attention.

Selon les informations recueillies sur place, il n’y a qu’une bâche à eau qui fonctionne, alors que la deuxième est à l’arrêt pour des raisons qui resent mystérieuses dont la mesure où certains habitant évoquent « la fermeture de la vanne par l’AADL » , alors que du côté de Gest-immo de l’AADL Sebbal « c’est la pompe qui est défectueuse ».

Des arguments qui sont loin de convaincre les habitants de cette cité qui sont sans eau depuis une semaine. Il faut relever que les habitants de cette cité, n’ont pas cessé d’attirer l’attention de la direction générale de l’AADL quant à « la mauvaise gestion de leur cité ».

Selon eux, « la plupart des ascendeurs ne fonctionnent pas, la cité croule sous les ordures, alors que les égouts éclatent partout ». Pendant ce temps, ajoutent-ils, « les agents de l’AADL travaillent ailleurs comme vendeurs dans des superettes et boulangerie ou encore comme des taxieurs clandestins ».

Amel Bouchaib